Communiqué
En
attendant l’installation de « l’Observatoire de la récidive et de la
désistance », vous pouvez toujours lire l’ouvrage que j’ai consacré à
cette « affaire » (publié en novembre dernier chez l'Harmattan).
Souvenez-vous
...
Le
25 août 2013, Christiane Taubira, annonçait à La Rochelle, qu’elle
allait « installer le mois prochain un observatoire de la
récidive ».
Il
fallut attendre le 1er aout 2014 pour voir publier un décret à cet
effet. Mais, à ce jour,
« l’observatoire de la récidive et de la désistance » n’a toujours
pas été mis en place.
Pourquoi faut-il tant de temps pour désigner un député, un sénateur, deux élus
territoriaux, deux magistrats, un représentant d’une association d’aide aux
victimes et six chercheurs ou enseignants chercheurs ? C’est à cet observatoire
que devrait revenir la responsabilité de coordonner le suivi, dans tous ses
aspects, des nouvelles mesures introduites dans la loi du 15 août 2014 sur
l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions
pénales : contrainte pénale appliquée depuis six mois, libération
sous contrainte appliquée depuis trois mois, etc. Il y a urgence.
Pourquoi faut-il tant de temps ? Pourquoi personne ne semble se préoccuper
de cette question ?
Pierre V. Tournier
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