Institut des
sciences juridique et philosophique de la Sorbonne et Centre de recherches
sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit de l’Université de
Caen-Normandie
APPEL A
CONTRIBUTION
6ème Colloque « Jeunes chercheurs et jeunes chercheuses
sur la privation de liberté »
Institut des
sciences juridique et philosophique de la Sorbonne et le Centre de recherches
sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit de l’Université de
Caen-Normandie
APPEL A
CONTRIBUTION
6ème Colloque « Jeunes chercheurs et jeunes chercheuses
sur la privation de liberté »
Les ressources
de la privation de liberté Paris,
17 et 18 mars
2022
Cette
initiative scientifique, dont les précédents actes se sont déroulés en 2012,
2014, 2016, 2018 et 2020, a pris appui sur le séminaire mensuel de recherche «
Enfermements, Justice et Libertés dans les sociétés contemporaines », qui a été
animé par Pierre V. Tournier entre 2007 et 2015.
Ce
colloque offre l’opportunité à des étudiants en master 2, doctorants ou jeunes
docteurs, ainsi qu’à de jeunes professionnels de présenter leurs travaux de
recherche devant un public composé de leurs pairs et de leurs ainés. Défini par
un « champ de recherche », la privation de liberté, ce colloque est notamment
ouvert à toutes les disciplines scientifiques et notamment : anthropologie,
architecture, démographie, droit, économie, ethnologie, géographie, histoire,
médecine, philosophie, sciences de l’éducation, sciences de l’information et de
la communication, médecine, psychiatrie, psychologie, sciences politiques et
sociologie.
Le
champ du colloque correspond à la compétence du Contrôleur général des lieux de
privation de liberté (CGLPL) qui s’étend à diverses institutions et espaces :
les locaux de garde à vue de la police et de la gendarmerie, les cellules de
dégrisement, les cellules de retenue des douanes, les dépôts des palais de
justice, les centres éducatifs fermés (CEF), les établissements pénitentiaires,
les lieux destinés à la prise en charge médicale des personnes privées de
liberté, et en particulier les unités psychiatriques des centres hospitaliers
(hospitalisation sans consentement), l’infirmerie psychiatrique de la
préfecture de police de Paris, le centre socio[1]médico-judiciaire de
sûreté (Fresnes), les centres et locaux de rétention administrative, les zones
d’attente des ports, aéroports et gares.
Toutes
les approches, classiques ou nouvelles, contemporaines ou plus anciennes, sont
concernées. Les communications peuvent être centrées sur des questions
théoriques et/ou méthodologiques et peuvent porter sur la France et/ou sur un
autre pays. « Jeunes chercheurs » et « jeunes professionnels étrangers » sont,
bien évidemment, tout aussi concernés que les personnes originaires de France.
Pour
cette nouvelle édition 2022 le thème choisi a été
Les
ressources de la privation de liberté
Toute
privation de liberté se définit par une restriction, un manque, et l’on peut à
juste titre s’inquiéter du manque chronique de ressources financières
mobilisées par les États pour se doter de lieux respectueux de la dignité des
personnes enfermées, de personnels suffisamment nombreux et formés, d'activités
satisfaisantes, etc.
Pourtant,
la privation de liberté ne peut pas exister sans ressources, et les budgets des
administrations pénitentiaires sont parfois conséquents. Au-delà des enjeux
financiers, la notion de « ressources », entendue au sens large, nous invite à
observer et à mesurer la diversité des ressources qui participent à faire de la
privation de liberté ce qu'elle est.
Les
personnes privées de liberté vivent autant de ressources matérielles, même dans
des lieux de dénuement, que de ressources humaines qu’incarnent notamment les
personnels, les familles, les associations, les aumôniers ou encore les
avocats.
Les
personnes qui font face, d'une manière ou d'une autre, à la privation de
liberté mobilisent aussi leurs propres ressources sociales, culturelles,
psychiques ou spirituelles pour vivre cette privation de liberté, s’instruire,
travailler, s'évader, se révolter…
A
un niveau plus institutionnel, la privation de liberté suppose des ressources
juridiques, politiques et sociales, pour encadrer cette situation particulière.
Certains choix de politique criminelle traduisent d’ailleurs une volonté de
mobiliser certaines ressources (financières, théoriques, pratiques) en
priorité. A titre d’exemple, on peut évoquer la mise en œuvre récente par les
services d’insertion et de probation de certaines ressources criminologiques et
notamment d’outils actuariels développés outre-Atlantique. Quel que soit le
type de lieu de privation de liberté concerné, les personnels ne cessent de
réclamer plus de moyens pour mener à bien leur mission. Faute de mieux, souvent
ils imaginent et développent des initiatives locales qui en tant que telles
peuvent parfois être vues comme une forme de ressources.
Ce
6ème Colloque Jeunes
chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté invite donc à
questionner la thématique des ressources de la manière la plus large et la plus
ouverte possible
***
Les
personnes intéressés sont invitées à remplir une fiche de proposition de communication
(voir fiche infra) et à l’envoyer avant le 15 juin 2021 à
colloquejeuneschercheurs2022@gmail.com.
Ne
pourront présenter une communication que les étudiants en master 2 (2020-2021),
les doctorants, les docteurs ayant soutenu leur thèse après le 1er janvier
2018, les élèves en cours de formation initiale dans les écoles d’application
(ENAP, ENM, ENPJJ, ENSOP, EOGN, etc.) ou les professionnels en fonction depuis
le 1er janvier 2020.
Les
personnes dont la proposition aura été retenue en seront informées mi-juillet
2021. Ils devront remettre le texte de leur communication avant fin septembre
2021 afin que nous puissions les faire parvenir rapporteurs désignés pour une
première relecture.
A
la suite du colloque, une version définitive du texte devra être adressée avant
l’été 2022 au comité scientifique dans la perspective de la publication, avant
la fin de l’année 2022, des actes de ces journées.
Le
colloque sera gratuit et ouvert à toutes et à tous (étudiants,
enseignants-chercheurs, chercheurs, acteurs de la sécurité, de la justice et du
soin, élus, militants syndicaux, associatifs et politiques, etc.).
Comité scientifique
Les
propositions seront examinées par un comité scientifique constitué de Lucie
Bony (géographe, chargée de recherches au CNRS), Pascal Décarpes (expert en
criminologie, formateur, chercheur et consultant international), Nordine Drici
(expert international sur la question des conditions de détention), Isabelle
Fouchard (juriste, chargée de recherches au CNRS et contrôleur des lieux de
privation de liberté), Éric Kania (docteur en médecine, psychiatre, SMPR des
Baumettes à Marseille), Augustin Laborde (contrôleur auprès du CGLPL, juge[1]assesseur
à la Cour nationale du droit d’asile), Jean-Manuel Larralde (professeur de
droit public à l’Université de Caen-Normandie), Benjamin Lévy (psychologue,
chargé d’enseignement à l’Ecole des psychologues praticiens de Paris), Xavier
Rousseaux (historien, professeur à l’Université catholique de Louvain,
directeur de recherches au FNRS), Anne Simon (maître de conférences en droit
privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1), Caroline Touraut (sociologue,
chargée d’études à la Direction de l’administration pénitentiaire) (1).
Paris, le 9 avril 2021
Le comité d’organisation
(1)
Ne
pouvant pas être juges et parties, les membres du comité ne pourront pas
présenter de communications. Pour qu’une proposition soit acceptée, il faudra
qu’elle le soit par les trois enseignants et/ou chercheurs du comité, ainsi que
par au moins deux autres membres du comité.
Fiche
de proposition de communication
A remplir et à renvoyer avant le 15 juin 2021
Nom :
Prénom :
Adresse
électronique :
Adresse
postale :
Pour les titulaires d’un doctorat (soutenu après le 1er
janvier 2020)
Date
de soutenance :
Université
de soutenance :
Laboratoire
de rattachement :
Discipline
(s) :
Directeur
de thèse :
Titre
de la thèse :
Pour les doctorants
Nombre
d’années d’inscription en thèse :
Université :
Laboratoire
de rattachement :
Discipline
(s) :
Directeur
de thèse :
Titre
de la thèse :
Date
approximative de soutenance prévue :
Pour les étudiants en master 2 (année 2020-2021)
Université :
Intitulé
du master 2 :
Discipline
(s) :
Directeur
de mémoire :
Titre
du mémoire :
Pour les professionnels (en cours de formation initiale, en 2021,
dans les écoles d’application (ENAP, ENM, ENPJJ, ENSOP, EOGN, etc.) ou en fonction depuis le 1er
janvier 2020.
Ecole :
Fonction
actuelle (s’il y a lieu) :
Date
d’entrée en fonction :
Discipline
(s) scientifique (s) initiale (s) :
Directeur
de mémoire :
Titre
du mémoire :
Proposition de
communication (au maximum 3 000
caractères espaces compris).
Titre :
Discipline
(s) :
Champ thématique
(prison, internement psy, garde à
vue, rétention, etc.) :
Résumé :
A adresser à
colloquejeuneschercheurs2022@gmail.com