samedi 2 octobre 2021

Les frontières de la privation de liberté

Actes du 5ème Colloque Jeunes Chercheurs et Jeunes Chercheuses sur la privation de liberté  (12 et 13 mars 2020)

Sous la direction de Isabelle Fouchard, Jean-Manuel Larralde, Benjamin Lévy et Anne Simon

Editeur : Mare & Martin

Collection : Collection de l'Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne

Parution : 8 juillet 2021

ISBN : 978-2-84934-568-9

264 pages, 37 euros

Résumé

L'époque contemporaine montre tout à la fois un renforcement des différentes formes d'enfermement (des délinquants, des malades mentaux, des étrangers) au nom des enjeux sécuritaires et une intensification des interactions entre le « dedans» et le « dehors » des lieux privatifs de liberté, au nom des droits fondamentaux des personnes qui y sont enfermées. C'est cette question des frontières de la privation de liberté que cet ouvrage se propose d'explorer.

Les frontières peuvent être matérielles, spatiales et sociales. Elles sont aisées à identifier quand elles sont matérialisées par des enceintes barbelées ou par des grilles, plus subtiles mais non moins « enfermantes » quand elles se situent au sein du domicile dans le cadre d'un placement sous surveillance électronique.

Les frontières peuvent également être temporelles, du début de la privation de liberté au retour à la vie libre, en passant par des sorties ponctuelles autorisées. La question se pose autrement pour les personnes condamnées à perpétuité, privées de liberté sans limite de temps.

Il peut s'agir aussi des frontières psychiques. L'expression artistique ou l'accès à la littérature peuvent constituer des espaces de liberté importants. Dans d'autres cas, le franchissement de ces frontières psychiques peut conduire au suicide comme ultime moyen de recouvrer la liberté.

Résolument pluridisciplinaire, l'ouvrage donne la parole à de jeunes chercheurs et de jeunes chercheuses de diverses disciplines (droit, sociologie, psychologie, science politique, langues et musique) afin de croiser les regards sur les différentes manières de penser, vivre et dépasser la privation de liberté, soit physiquement, soit par l'esprit.


Contributions de Gilles Bangerter, Lucie Bony, Grégoire Belle, Cédric Bornand, Emilie Bovet, Rita Carlos, Pascal Décarpes, Corentin Durand, André Ferragne, Julien Fischmeister, Isabelle Fouchard, Mathieu Garcia, Claire Guenat, Angelika Güsewell, Eric Kania, Jean-Manuel Larralde, Benjamin Levy, Olivia Nederlandt, Hélène Ollivier, Franck 0llivon, Almodis Peyre, Christophe Poirier, Julien Portier, Mélodie Renvoise, Anne Simon, Alexia Stantzos, Alexia Stathopoulos, Matthieu Thomas, Caroline Touraut.

Pour mémoire

2012. Ier colloque : Tournier P. V. (dir.),  Enfermements. Populations, espaces, temps, processus, politiques,  L’Harmattan,  coll. Criminologie, 393 p., 2012, 38,50 euros.

2014. IIème colloque : Chevandier Ch., Larralde J-M., Tournier P. V. (dir .), Enfermements, justice et libertés. Aujourd’hui et hier, ici et ailleurs,   L’Harmattan,  coll. Criminologie, 309 p., 2014, 32 euros.

2016.  IIIème colloque : Larralde J-M., Levy B., Simon A. (dir.),  Privations de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 376 p.,  2018,  36 euros.

2018. IVème colloque : Foucard I., Larralde J-M.,  Levy B., Simon A., (dir.),  Les sens de la privation de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 199 p.,  2019,  27 euros.

2020. Vème colloque : Foucard I., Larralde J-M.,  Levy B., Simon A., (dir.),  Les frontières  de la privation de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll. de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 263 p.,  2021,  37 euros.


mercredi 5 mai 2021

6ème colloque jeunes chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté

 

Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne et Centre de recherches sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit de l’Université de Caen-Normandie

 APPEL A CONTRIBUTION

 6ème  Colloque « Jeunes chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté »

Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne et le Centre de recherches sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit de l’Université de Caen-Normandie

 

 

APPEL A CONTRIBUTION

 

6ème  Colloque « Jeunes chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté »

 

Les ressources de la privation de liberté Paris,

 

17 et 18 mars 2022

 

 

Cette initiative scientifique, dont les précédents actes se sont déroulés en 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020, a pris appui sur le séminaire mensuel de recherche « Enfermements, Justice et Libertés dans les sociétés contemporaines », qui a été animé par Pierre V. Tournier entre 2007 et 2015.

 Ce colloque offre l’opportunité à des étudiants en master 2, doctorants ou jeunes docteurs, ainsi qu’à de jeunes professionnels de présenter leurs travaux de recherche devant un public composé de leurs pairs et de leurs ainés. Défini par un « champ de recherche », la privation de liberté, ce colloque est notamment ouvert à toutes les disciplines scientifiques et notamment : anthropologie, architecture, démographie, droit, économie, ethnologie, géographie, histoire, médecine, philosophie, sciences de l’éducation, sciences de l’information et de la communication, médecine, psychiatrie, psychologie, sciences politiques et sociologie.

 Le champ du colloque correspond à la compétence du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) qui s’étend à diverses institutions et espaces : les locaux de garde à vue de la police et de la gendarmerie, les cellules de dégrisement, les cellules de retenue des douanes, les dépôts des palais de justice, les centres éducatifs fermés (CEF), les établissements pénitentiaires, les lieux destinés à la prise en charge médicale des personnes privées de liberté, et en particulier les unités psychiatriques des centres hospitaliers (hospitalisation sans consentement), l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, le centre socio[1]médico-judiciaire de sûreté (Fresnes), les centres et locaux de rétention administrative, les zones d’attente des ports, aéroports et gares.

 Toutes les approches, classiques ou nouvelles, contemporaines ou plus anciennes, sont concernées. Les communications peuvent être centrées sur des questions théoriques et/ou méthodologiques et peuvent porter sur la France et/ou sur un autre pays. « Jeunes chercheurs » et « jeunes professionnels étrangers » sont, bien évidemment, tout aussi concernés que les personnes originaires de France.

 Pour cette nouvelle édition 2022 le thème choisi a été

 Les ressources de la privation de liberté

 Toute privation de liberté se définit par une restriction, un manque, et l’on peut à juste titre s’inquiéter du manque chronique de ressources financières mobilisées par les États pour se doter de lieux respectueux de la dignité des personnes enfermées, de personnels suffisamment nombreux et formés, d'activités satisfaisantes, etc.

Pourtant, la privation de liberté ne peut pas exister sans ressources, et les budgets des administrations pénitentiaires sont parfois conséquents. Au-delà des enjeux financiers, la notion de « ressources », entendue au sens large, nous invite à observer et à mesurer la diversité des ressources qui participent à faire de la privation de liberté ce qu'elle est.

 Les personnes privées de liberté vivent autant de ressources matérielles, même dans des lieux de dénuement, que de ressources humaines qu’incarnent notamment les personnels, les familles, les associations, les aumôniers ou encore les avocats.

 Les personnes qui font face, d'une manière ou d'une autre, à la privation de liberté mobilisent aussi leurs propres ressources sociales, culturelles, psychiques ou spirituelles pour vivre cette privation de liberté, s’instruire, travailler, s'évader, se révolter…

 A un niveau plus institutionnel, la privation de liberté suppose des ressources juridiques, politiques et sociales, pour encadrer cette situation particulière. Certains choix de politique criminelle traduisent d’ailleurs une volonté de mobiliser certaines ressources (financières, théoriques, pratiques) en priorité. A titre d’exemple, on peut évoquer la mise en œuvre récente par les services d’insertion et de probation de certaines ressources criminologiques et notamment d’outils actuariels développés outre-Atlantique. Quel que soit le type de lieu de privation de liberté concerné, les personnels ne cessent de réclamer plus de moyens pour mener à bien leur mission. Faute de mieux, souvent ils imaginent et développent des initiatives locales qui en tant que telles peuvent parfois être vues comme une forme de ressources.

 Ce 6ème  Colloque Jeunes chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté invite donc à questionner la thématique des ressources de la manière la plus large et la plus ouverte possible

 ***

 Les personnes intéressés sont invitées à remplir une fiche de proposition de communication (voir fiche infra) et à l’envoyer avant le 15 juin 2021 à

 colloquejeuneschercheurs2022@gmail.com.

 Ne pourront présenter une communication que les étudiants en master 2 (2020-2021), les doctorants, les docteurs ayant soutenu leur thèse après le 1er janvier 2018, les élèves en cours de formation initiale dans les écoles d’application (ENAP, ENM, ENPJJ, ENSOP, EOGN, etc.) ou les professionnels en fonction depuis le 1er janvier 2020.

 Les personnes dont la proposition aura été retenue en seront informées mi-juillet 2021. Ils devront remettre le texte de leur communication avant fin septembre 2021 afin que nous puissions les faire parvenir rapporteurs désignés pour une première relecture.

 A la suite du colloque, une version définitive du texte devra être adressée avant l’été 2022 au comité scientifique dans la perspective de la publication, avant la fin de l’année 2022, des actes de ces journées.

 Le colloque sera gratuit et ouvert à toutes et à tous (étudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs, acteurs de la sécurité, de la justice et du soin, élus, militants syndicaux, associatifs et politiques, etc.).

 Comité scientifique

 Les propositions seront examinées par un comité scientifique constitué de Lucie Bony (géographe, chargée de recherches au CNRS), Pascal Décarpes (expert en criminologie, formateur, chercheur et consultant international), Nordine Drici (expert international sur la question des conditions de détention), Isabelle Fouchard (juriste, chargée de recherches au CNRS et contrôleur des lieux de privation de liberté), Éric Kania (docteur en médecine, psychiatre, SMPR des Baumettes à Marseille), Augustin Laborde (contrôleur auprès du CGLPL, juge[1]assesseur à la Cour nationale du droit d’asile), Jean-Manuel Larralde (professeur de droit public à l’Université de Caen-Normandie), Benjamin Lévy (psychologue, chargé d’enseignement à l’Ecole des psychologues praticiens de Paris), Xavier Rousseaux (historien, professeur à l’Université catholique de Louvain, directeur de recherches au FNRS), Anne Simon (maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1), Caroline Touraut (sociologue, chargée d’études à la Direction de l’administration pénitentiaire) (1).

 Paris, le 9 avril 2021

                                                                          Le comité d’organisation

  

(1)   Ne pouvant pas être juges et parties, les membres du comité ne pourront pas présenter de communications. Pour qu’une proposition soit acceptée, il faudra qu’elle le soit par les trois enseignants et/ou chercheurs du comité, ainsi que par au moins deux autres membres du comité.

 Fiche de proposition de communication

 A remplir et à renvoyer avant le 15 juin 2021

 

Nom :

Prénom :

Adresse électronique :

Adresse postale :   

 Pour les titulaires d’un doctorat (soutenu après le 1er janvier 2020)

Date de soutenance :

Université de soutenance :

Laboratoire de rattachement :

Discipline (s) :

Directeur de thèse : 

Titre de la thèse :

 Pour les doctorants

Nombre d’années d’inscription en thèse :

Université :

Laboratoire de rattachement :

Discipline (s) :

Directeur de thèse : 

Titre de la thèse :

Date approximative de soutenance prévue :

 Pour les étudiants en master 2 (année 2020-2021)

Université :

Intitulé du master  2 :

Discipline (s) :

Directeur de mémoire : 

Titre du mémoire :

 Pour les professionnels (en cours de formation initiale, en 2021, dans les écoles d’application (ENAP, ENM, ENPJJ, ENSOP, EOGN,  etc.) ou en fonction depuis le 1er janvier 2020.       

Ecole :

Fonction actuelle (s’il y a lieu) :

Date d’entrée en fonction :

Discipline (s) scientifique (s)  initiale (s) :

Directeur de mémoire : 

Titre du mémoire :

 Proposition de communication  (au maximum 3 000 caractères espaces compris).  

Titre :

Discipline (s) :

Champ  thématique  (prison, internement  psy, garde à vue, rétention, etc.) :

 Résumé :

 A adresser à

 colloquejeuneschercheurs2022@gmail.com


samedi 1 août 2020

Décès de Norman Bishop


 Dear friends and former colleagues of Norman Bishop,

We are sorry to let you know the sad news that our father, Norman Bishop, died on 30 July 2020. He was 99 years old and has been in remarkably good health until recently.

However, Norman had been struggling for several months with breathlessness, some disorientation and various other things which were really a sign that his body was wearing out. We also suspect that not being able to have any visitors since mid March because of COVID-19 affected him a great deal. 

His doctor was in touch a few weeks ago to say that we should visit if we wanted to see him. Jennie and Julia arrived in Sweden late in the evening on 30 July but he had slipped away very quickly and peacefully that morning.

We know that Norman valued your friendshp a great deal and we would like to thank you for keeping in touch with him over the years.

We are planning an event in Sweden to celebrate his life and will let you know more about this in due course.

With kind regards,


Norman's children: Liz, Jennie, Jon, Julia and Hilary



vendredi 20 mars 2020

Conseil de l'Europe , CPT




La déclaration de principes relative au traitement des personnes privées de liberté dans le contexte de la pandémie de coronavirus (COVID-19) adoptée ce jour par le CPT.


Cette déclaration est publiée sur le site du CPT et doit être largement diffusée


https://www.coe.int/fr/web/cpt/-/covid-19-council-of-europe-anti-torture-committee-issues-statement-of-principles-relating-to-the-treatment-of-persons-deprived-of-their-liberty-

mardi 3 mars 2020

5ème Colloque jeunes chercheurs sur la privation de liberté


LES FRONTIERES DE LA PRIVATION DE LIBERTE


5ème Colloque jeunes chercheurs et jeunes chercheuses sur la privation de liberté


Paris, 12-13 mars 2020


JEUDI 12 MARS 2020, 14h -18h Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Site Port-Royal – Bât. 1- 2ème étage Salle 13  1, rue de la Glacière 75013 Paris


VENDREDI 13 MARS 2020, 10h -18h Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Centre Panthéon Salle 1 12, place du Panthéon 75005 Paris 


Entrée libre dans la limite des places disponibles.  Inscription obligatoire,   contact et inscription :  colloquejeuneschercheurs2020@gmail.com

Colloque organisé par l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103 CNRS - Paris 1) 

Comité scientifique : Lucie Bony, Géographe, chargée de recherche au CNRS, Passages (UMR CNRS 5319), Rita Carlos, Doctorante en sociologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines –CESDIP,  Pascal Décarpes, Expert en criminologie, formateur, chercheur et consultant international, Isabelle Fouchard, Juriste, chargée de recherche au CNRS (ISJPS – UMR8103) et contrôleure extérieure auprès du CGLPL, Eric Kania, Docteur en médecine, psychiatre, SMPR des Baumettes à Marseille,  Jean-Manuel Larralde, Professeur de droit public à l’Université Caen-Normandie, Benjamin Levy, Psychologue, chargé d’enseignement à l’Université Libre de Bruxelles,  Adrien Maret, Doctorant en science politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (CESDIP),  Anne Simon, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université de Paris 1, Caroline Touraut, Sociologue, chargée d’études à la Direction de l’administration pénitentiaire.

Comité d’organisation : Isabelle Fouchard, Jean-Manuel Larralde, Benjamin Levy et Anne Simon 


***

JEUDI 12 MARS 2020, 14h-17h30, Salle de séminaire – Site Port-Royal                   



13h45 – Accueil des participants


14h – Propos introductifs du Comité d’organisation


14h15 – Allocution d’ouverture André Ferragne, Secrétaire général du CGLPL


14h30 – Séquence 1. – Quitter les murs 


 • La fin de la privation de liberté Présidence : Lucie Bony, Géographe, chargée de recherche CNRS

14h40 – « Le juge belge de l’application des peines privatives de liberté : un juge garde-frontière ? », Olivia Nederlandt, Chercheuse à l’Université de Saint-Louis Bruxelles, membre du GREPEC (Groupe de recherche en matière pénale et criminelle) et du SIEJ (Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques).


15h – « Au bord de la liberté : le placement sous surveillance électronique, à la frontière entre ‘milieu ouvert’ et ‘milieu fermé’ », Franck Ollivon, Docteur en géographie, ATER à l’ENS de Lyon, UMR 5600 Environnement, ville et société. 


15h20 – 16h : Discussion 16h – Pause


 • La privation de liberté sans fin Présidence : Rita Carlos, Doctorante en sociologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (CESDIP Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales)


16h20 – « La perpétuité : une privation de liberté sans frontière temporelle ? » Christophe Poirier, Doctorant en droit pénal, Université de Poitiers, ISC-EPRED (EA 1228)


16h40 – « La prison à l’épreuve du suicide », Claire Guenat, Doctorante en criminologie, Université de Montréal     17h – 17h30 : Discussion


***


VENDREDI 13 MARS 2020, 10h-17h30 Centre Panthéon 


9h45 – Accueil des participants.e.s


 Séquence 2. – La liberté dans les murs


 • L’art et la culture Présidence : Eric Kania, Docteur en médecine, psychiatre, SMPR des Baumettes à Marseille


10h10 – « Interroger, franchir, performer : quand le théâtre met en jeu les frontières internes de la détention », Hélène Ollivier, Doctorante en études théâtrales, Université Paris-Nanterre, Unité de recherche Histoire des Arts et des représentations (EA 4414).   10h30 – « S’évader par la musique : un dispositif d’écoute musicale en chambre d’isolement », Matthieu Thomas, Assistant de recherche en sociologie, Haute Ecole de musique de Lausanne (HEMU) 10h50 – 11h20 : Discussion


11h20 – « ‘La Bibliothèque l’après-midi, c’est Vaulx et Vénissieux’. Etude comparée des modes d’accessibilité et d’appropriation des bibliothèques des maison d’arrêts de LyonCorbas et de Fleury-Mérogis », Grégoire Belle, Doctorant en sociologie, Université Lyon 2, Centre max Weber – Equipe MEP.


11h40 – 12h : Discussion


12h – 13h30 : Pause déjeuner (déjeuner libre)


 • L’esprit et les liens  Présidence : Caroline Touraut, Sociologue, chargée d’études à la Direction de l’Administration pénitentiaire


 13h40 – « De l’imperméabilité des frontières physiques à la porosité des frontières psychiques : les effets de la privation de liberté sur les bornes de la psyché », Garcia Mathieu, Doctorant en psychologie et criminologie, Université de Bordeaux, Institut de Sciences criminelles et de la Justice.  

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VENDREDI 13 MARS 2020, 14h -17h30 Centre Panthéon 


14h – « La mixité des activités en prison. Un dépassement de la frontière entre les sexes en institution carcérale », Mélodie Renvoise, Doctorante en sociologie, Université de Nantes, CENS (UMR 6025).


14h20 – « Privation de liberté : privation d’amitié ? Comprendre les frontières relationnelles grâce au concept de théâtre carcéral. L’exemple des rapports entre personnel de surveillance et personnes détenues », Alexia Stathopoulos, Docteure en sociologie de l’Université Lille 3, Laboratoire CECILLE. 


14h40 – 15h15:  Discussion 15h15 – 15h30 : Pause 


Séquence 3. – Quels murs ?


Présidence : Adrien Maret, Doctorant en science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines- CESDIP (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales).


15h40 – « Les frontières traditionnelles de la privation de liberté mises en cause. Le cas de la consignation des passagers clandestins à bord des navires », Almodis Peyre, Doctorante en droit public, Lyon 3 Jean Moulin, EDPL – Equipe de droit public de Lyon.


16h – « Les box sécurisés, un Panoptique en négatif ?», Julien Portier, Administrateur civil.


16h20 – « La frontière saisie par le droit : architecture d’une justice de réciprocité », Julien Fischmeister, Doctorant en droit pénal, Université Lyon 3/Université Libre de Bruxelles. 


16h40 – 17h15 : Discussion


17h15 : Conclusions du Colloque, Corentin Durand, Docteur en sociologie, post-doctorant à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne- (ISPJS- UP1/CNRS)

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  Pour mémoire


2012. Ier colloque : Tournier P. V. (dir.),  Enfermements. Populations, espaces, temps, processus, politiques,  L’Harmattan,  coll. Criminologie, 393 p., 2012, 38,50 euros.


2014. IIème colloque : Chevandier Ch., Larralde J-M., Tournier P. V. (dir .), Enfermements, justice et libertés. Aujourd’hui et hier, ici et ailleurs,   L’Harmattan,  coll. Criminologie, 309 p., 2014, 32 euros.


2016.  IIIème colloque : Larralde J-M., Levy B., Simon A. (dir.),  Privations de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 376 p.,  2018,  36 euros.


2018. IVème colloque : Foucard I., Larralde J-M.,  Levy B., Simon A., (dir.),  Les sens de la privation de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 199 p.,  2019,  27 euros.

dimanche 5 janvier 2020

COLLOQUE FARAPEJ


Vendredi 10 et Samedi 11 janvier 2020

Paris, Palais du Luxembourg


Les moyens d'en finir avec la surpopulation carcérale


    Problème majeur et chronique des prisons françaises, la surpopulation carcérale fait obstacle à toute réforme profonde de notre système pénitentiaire. Le colloque de la FARAPEJ proposera des interventions de spécialistes universitaires, professionnels de la justice et d'instances françaises et européennes (CGLPL, CEDH, CESE, CNCDH) et des éclairages de partenaires étrangers (Italie, Belgique, Norvège, Pays-Bas).

    Il a pour objectif la construction d'une politique publique de lutte contre la surpopulation carcérale.

* Les principales information

Programme : http://www.farapej.fr/colloque2020/Programme_colloque2020.pdf


Inscriptions avant mardi 07 janvier 15h :   https://www.helloasso.com/associations/farapej/evenements/colloque-les-moyens-d-en-finir-avec-la-surpopulation-carcerale


Ensemble des informations concernant le colloque dont informations d'accès: http://colloque2020.farapej.fr/


La dernière lettre de la FARAPEJ : http://lettre.farapej.fr/Lettre_40.pdf

vendredi 13 décembre 2019

5ème Colloque Jeunes chercheurs sur la privation de liberté


LES FRONTIÈRES DE LA PRIVATION DE LIBERTÉ


Jeudi 12 mars 2020, 13h45-18h, Centre Lourcine, 1, rue de la Glacière 13ème, salle 13, Bât 1.

Vendredi 13 mars 2020,  9h45-18h, Centre Panthéon, 12, place du Panthéon, 5ème,  salle 1.


    Le 5ème colloque « jeunes chercheurs sur la privation de liberté » se tiendra à l’Université Paris 1 les jeudi 12 et vendredi 13 mars 2020 sur le thème suivant : « Les frontières de la privation de liberté ».

Inscriptions : colloquejeuneschercheurs2020@gmail.com

Le programme vous sera communiqué début 2020.  N’hésitez pas à diffuser l’information sur vos réseaux. 
 ***

Argumentaire : Si, dans l’imaginaire collectif, les lieux privatifs de liberté sont souvent perçus comme des mondes clos, en retrait de la cité, ceci n’a en réalité jamais été totalement le cas.

Les frontières de la privation de liberté par rapport au « monde libre » ont toujours été poreuses, permettant à des personnes extérieures d’entrer dans les établissements (visiteurs, familles, personnels de santé...), aux membres du personnel de franchir les murs d’enceinte quotidiennement et aux personnes privées de liberté d’en sortir (aménagements, permissions, semi-liberté, sortie en fin de séjour...).

L’époque contemporaine indique d’ailleurs une intensification de ces relations entre le « dedans » et le « dehors », tout en constatant parfois des tendances à la « re-fermeture » (liées par exemple aux enjeux sécuritaires). En effet, il est notable que les institutions connaissent des processus variables, à travers le temps, qui vont de l’ouverture ou, au contraire, à la réaffirmation de leurs frontières.

Ces enjeux sont aussi à mettre en rapport avec la construction sociale et institutionnelle des catégories de population, ainsi que des effets de « tri » et de « sélection » par (et entre) les structures. Dès lors, des individus passent de l’une à l’autre et franchissent certains cadres de « prise en charge » (pénal, social, médical, éducatif...), ce qui amène, de fait, à remettre en question certaines délimitations. La question des frontières se pose également dans les rapports des établissements avec leurs lieux d’implantation géographiques.

La question des frontières se retrouve aussi à l’intérieur des lieux, à travers des régimes différents souvent appliqués dans une même structure et des modes d’affectation basés sur des critères officiels (genre, âge, type de condamnation...) ou plus officieux (motifs de l’enfermement, origines géographiques ou ethno-raciales des personnes enfermées...).

Au-delà̀ des frontières spatiales et sociales, les frontières peuvent également être temporelles : du début de la privation de liberté, au retour à la vie libre, en passant par les aménagements de cette privation qu’ils soient ponctuels, par des extractions judiciaires ou médicales, ou plus durables dans le cas de la semi-liberté ou de la surveillance électronique.

 Mais les frontières sont également psychiques, avec les transformations mentales qu’entraine toute privation de liberté et leurs conséquences, des plus directes aux plus lointaines. Les regards croisés de spécialistes de différentes branches des sciences humaines, sociales et médicales permettent d’envisager la problématique dans toute sa richesse.

Anne Simon
Maitre de  conférences
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

  
Pour mémoire

2012. Ier colloque : Tournier P. V. (dir.),  Enfermements. Populations, espaces, temps, processus, politiques,  L’Harmattan,  coll. Criminologie, 393 p., 2012, 38,50 euros.

2014. IIème colloque : Chevandier Ch., Larralde J-M., Tournier P. V. (dir .), Enfermements, justice et libertés. Aujourd’hui et hier, ici et ailleurs,   L’Harmattan,  coll. Criminologie, 309 p., 2014, 32 euros.

2016.  IIIème colloque : Larralde J-M., Levy B., Simon A. (dir.),  Privations de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 376 p.,  2018,  36 euros.

2018. IVème colloque : Foucard I., Larralde J-M.,  Levy B., Simon A., (dir.),  Les sens de la privation de liberté,  Ed. Mare & Martin, coll.  de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, 199 p.,  2019,  27 euros.