Ceci n’est pas
un crime
Comprendre la criminologie
Par Jean-Marie Renouard
Préface de
Sophie Baron Laforêt, Postface d’Alain Blanc
Le Square Editeur,
coll. Parole publique 2018, 149 p., 15€
La criminologie est une science bizarre.
Depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle, elle a soulevé de nombreuses
questions, parfois intéressantes, sans parvenir à leur apporter de réponses
définitives malgré les centaines de théories qu’elle a proposées. Pourquoi
faut-il distinguer le crime et l’acte criminel ? Pourquoi les criminologues
ne s’accordent-ils pas sur la définition du crime ? Pourquoi est-ce si
difficile de compter les infractions ? Quels seraient les meilleurs moyens pour
lutter contre la criminalité ? À ces questions et à d’autres, ce livre
tente d’apporter des réponses. L’histoire de cette science spéciale est marquée
par des querelles et beaucoup de polémiques, car étudier le crime c’est aussi
aborder des questions politiques.
Jean-Marie Renouard est administrateur de
l’Association Française de Criminologie (AFC). Il a été maître de conférences à
l’université de Bordeaux. Il est chercheur au Centre de Recherches
Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales (CESDIP).
Table
des matières
Préface
Introduction
1.
Crimes et criminologies
Définir le
crime
Définir la criminologie
2.
Expliquer le crime
Les théories
biologiques
Les théories
psychologiques et psychiatriques Les théories sociologiques
Durkheim et le modèle de l’intégration
Le modèle culturaliste
Le modèle de la tension
La sociologie de la déviance et la criminologie radicale
Le modèle du choix rationnel
3.
Compter le crime
Enregistrer la
criminalité
Interpréter les
statistiques de la criminalité
4.
Répondre au crime
La prison est-elle
efficace ?
La prévention
sociale : prévention secondaire ?
La prévention situationnelle : prévention primaire ?
Conclusion
Bibliographie
sélective
***
Du même auteur :
Lire l’excellent « Baigneurs
et Bagnards. Tourismes et prisons dans l’île de Ré », Editions L’Harmattan, coll. Logiques sociales –
Déviances, 2007, 252 p.
C'est à Saint-Martin-de-Ré, le
"Saint-Tropez" de l'Atlantique, que se trouve la plus grosse centrale
de France, une prison réservée aux longues peines et le principal employeur de
l'île. Comment l'administration pénitentiaire a-t-elle sorti les autochtones de
la misère ? Pourquoi voulaient-ils être reliés au continent par un pont ?
Comment, people, campeurs et détenus cohabitent-ils, l'été, sur ce bout de
terre ? Par quels tours de magie la prison disparaît-elle du décor et des
discours ? Comment la presse et l'édition ont-elles construit l'image
d'excellence de Ré ?
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