Les chiffres du week-end. Sans commentaire

* Sondage IFOP / Le Figaro, enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, interrogées par internet du 2 au 4 octobre. Méthode des quotas

 A la question "d'après ce que nous en savez, pensez-vous que ce projet de loi présenté par Christiane Taubira permettra de lutter efficacement conte la délinquance", 75% des personnes interrogées répondent non, 25% par l'affirmative.

Diriez-vous que vous êtes favorable à la création d'une peine autre que l'emprisonnement, dite peine de probation [la contrainte pénale]  qui consiste notamment en des stages, des travaux d'intérêt général, des obligations  de soins :  63% de oui, 83 % chez les sympathisants de gauche, 51 % chez ceux de droite, 36 % chez ceux de l'extrême droite (FN).  

Faut-il rappeler que la contrainte pénale (appliquée dans la communauté) est la mesure phare du  projet de réforme "Taubira" ? 

Sur les questions de sécurité et de justice, "faites-vous plutôt confiance à Manuel Valls ou à Christiane Taubira", 45 % ne font confiance à aucun des deux, 14 % font confiance autant à l'un qu'à l'autre, 34% des sondés font plutôt confiance au ministre de l'Intérieur contre 7% à la ministre de la Justice.

"84% des des personnes interrogées ont le sentiment que la délinquance a augmenté ou beaucoup augmenté au cours des derniers mois"

59% des personnes interrogées jugent d'une manière générale que la justice doit être réformée en profondeur, 38% qu'elle doit être réformée sur quelques aspects et 3% qu'elle ne doit pas être réformée.

* Sondage BVA/ Le Parisien, enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1 016 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, interrogées par internet les 3 et 4 octobre. Méthode des quotas.

 

« Quelle opinion avez-vous de Manuel Valls ? « Bonne » = 71 %, mauvaise = 26 %, sans opinion = 3 %.

« Quelle opinion avez-vous de Manuel Valls en tant que Ministre de l’Intérieur ?  « Bonne » = 75 %, mauvaise = 22 %, sans opinion = 3 %.

« Vous, personnellement, préférez-vous Manuel Valls ou Cécile Duflot ? »  Valls = 78 %,  Duflot : 14%, Sans opinon =  8 %.

« Vous, personnellement, préférez-vous Manuel Valls ou Christiane Taubira ? »  Valls = 70 %,  Taubira : 24%, Sans opinon =  6 %.


 

* TNS SOFRES, Le Figaro-Magazine, octobre 2013, enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, interrogées en face à face, du 26 au 30 septembre. Méthode des quotas.

 Les cotes de confiance de l’exécutif : 23 % pour François Hollande, 24 % pour Jean-Marc Ayrault.

Pour chacune des personnalités suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ?

Manuel Valls = 43 %, Nicolas Sarkozy : 35 %, François Fillon = 33 %, Alain Juppé = 33 %,  Marine Le Pen = 33 %, Jean-Louis Borloo = 32 %,  Martine Aubry = 31 %, François Bayrou = 31 %, Bertrand Delanoë =  31 %, Rama Yade = 29 %, …

*   Elections Cantonales de Brignoles (Var) : le FN largement en tête, la gauche éliminée

Inscrits : 20 728. Votants : 6 913. Blancs et nuls : 185. Exprimés : 6 728.

33 % de votants.

Laurent Lopez (FN) 2 718 voix (40,4 %),

Catherine Delzers (UMP) 1.397 voix (20,8 %),
Laurent Carratala (PCF) 981 voix (14,6 %),
Jean-Paul Dispard (dissident FN) 612 voix (9,1 %),
Magda Igyarto-Arnoult (EELV) 598 voix (8,9 %),
Christian Proust (DVD) 422 voix (6,3 %).

Gauche = 23,5 %, UMP = 20,8 % et au second tour, on trouvera le FN et l’UMP. Cherchez l’erreur…

Cela ne vous rappelle-t-il pas un certain 21 avril  2002 ?   Jacques Chirac = 19,9 %,  Jean-Marie Le Pen : 16,9 %,  Lionel Jospin : 16,2 % … Mouvement des citoyens (5,3 %) + Verts (5,2 %) + PCF (3,4 %) + Parti radical de gauche (2,3 %)  = 16,3 % et au second tour, on trouva Chirac et Le Pen.  Avec, en prime, la droite au pouvoir pour 10 ans.

Perseverare diabolicum. A moins que certains à l’extrême gauche rêvent d’en découdre, dans la rue, avec une droite extrême au pouvoir. Le choix de la politique du pire n’est-il  pas la tentation  permanente des radicaux en tous genres ?  

PVT