mercredi 8 avril 2015

DES PAROLES SANS LES ACTES


Communiqué

En attendant l’installation de « l’Observatoire de  la récidive et de la désistance », vous pouvez toujours lire l’ouvrage que j’ai consacré à cette « affaire » (publié en novembre dernier chez l'Harmattan).   

Souvenez-vous ...

     Le 25 août 2013, Christiane Taubira, annonçait à La Rochelle,  qu’elle allait « installer le mois prochain un observatoire de la récidive ».

Il fallut attendre le 1er aout 2014 pour voir publier un décret à cet effet. Mais, à ce jour, « l’observatoire de la récidive et de la désistance » n’a toujours pas été mis en place.

     Pourquoi faut-il tant de temps pour désigner un député, un sénateur, deux élus territoriaux, deux magistrats, un représentant d’une association d’aide aux victimes et six chercheurs ou enseignants chercheurs ? C’est à cet observatoire que devrait revenir la responsabilité de coordonner le suivi, dans tous ses aspects, des nouvelles mesures introduites dans la loi du 15 août 2014 sur l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales : contrainte pénale appliquée depuis six mois,  libération sous contrainte appliquée depuis trois mois, etc. Il y a urgence.

    Pourquoi faut-il tant de temps ? Pourquoi personne ne semble se préoccuper de cette question ?

Pierre V. Tournier

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