Avertissement :
nous ne disposons pas, à ce jour, des données équivalentes sur la seule
population détenue. Dit d’une autre manière, les données qui suivent intègrent
les personnes sous écrou mais non détenues.
Entrées sous écrou
Sur
la base des données concernant le 2ème trimestre 2012 qui viennent
de nous être transmises par la Direction
de l’administration pénitentiaire, on observe que le nombre d’entrées sous
écrou augmente :
2ème
trimestre 2010 : 21 809, 2ème trimestre 2011 : 21 949, 2ème
trimestre 2012 : 23 127
Le nombre d’entrées de prévenus faisant l’objet d’une information a diminué en 2011 et s’est stabilisé en 2012 :
2ème
trimestre 2010 : 7 222, 2ème trimestre 2011 : 6 577, 2ème
trimestre 2012 : 6 650
Le nombre d’entrées de prévenus dans le cadre
d’une comparution immédiate diminue :
2ème
trimestre 2010 : 5 332, 2ème trimestre 2011 : 5 102, 2ème
trimestre 2012 : 5 084
Le nombre d’entrées, sur extrait de jugement de condamnés correctionnels augmente :
2ème trimestre 2010 : 9 010, 2ème trimestre 2011 : 9 969, 2ème trimestre 2012 : 11 111
Durée du temps passé sous écrou
La
durée du temps passé sous écrou augmente, elle aussi :
2ème
trimestre 2010 : 9,4 mois, 2ème trimestre 2011 : 9,9 mois,
2ème trimestre 2012 : 10,1 mois.
Cette
dernière valeur (10,1 mois) est un maximum absolu pour cet indicateur calculé
sur la base du 2ème trimestre.
Inflation de type III.
L’inflation de la population sous écrou peut,
logiquement, correspondre à différents scénarios :
Scénario I. - le flux annuel d’entrées sous écrou
augmente, la durée moyenne du temps passé sous écrou étant stable ou en
baisse : il s’agit d’une inflation due au flux d’entrées ;
Scénario II. - la durée moyenne du temps passé sous
écrou augmente, le flux d’entrées étant stable ou en baisse : l’inflation
est due à la durée du temps passé sous écrou ;
Scénario III. - il y a accroissement simultané du flux
d’entrées sous écrou et de la durée moyenne du temps passé sous écrou :
inflation due au flux d’entrées et à la durée.
Nous
sommes actuellement dans ce 3ème cas.
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