Lu dans la Lettre d’information
de l’Institut national des hautes études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ), d’octobre
2012.
« Prévenir la récidive est un
enjeu majeur pour toutes les sociétés occidentales. La France n’échappe pas à
cette problématique qui ressurgit régulièrement lorsque l’état est confronté à
des délits ou des crimes perpétrés par des personnes ayant eu à connaître des
périodes d’incarcération ou pire encore lorsqu’il s’agit d’individus en liberté
conditionnelle, synonyme pour le citoyen, de sortie anticipée. L’insuffisance voire l’inexistence d’études ou de statistiques autour de ce problème de société pour nombre de concitoyens, a conduit la
Ministre de la Justice, Mme Taubira, à lancer une grande conférence de
consensus. Au-delà même de la récidive, notion employée dans son acceptation
commune et non pas juridique, l’enjeu de ce travail dépasse la problématique
première ».
Ces lignes ne sont pas signées. L’auteur de ce diagnostic à l’emporte-pièce a-t-il pris la peine de
prendre connaissance des 190 études ou
articles publiés sur le sujet en France, de 1973 à aujourd’hui (1) ou
se contente-t-il de répéter ce que tant d’ignorants disent et écrivent ici ou là ? Comme en tout domaine, rien ne pourra être construit, en la matière,
en ignorant superbement, voire en méprisant, ce qui a été fait par le
passé.
PVT
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