mardi 13 novembre 2018

VIENT DE PARAITRE


Ceci n’est pas un crime
Comprendre la criminologie

Par Jean-Marie Renouard
Préface de Sophie Baron Laforêt, Postface d’Alain Blanc

Le Square Editeur, coll. Parole publique  2018, 149 p.,  15€

    La criminologie est une science bizarre. Depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle, elle a soulevé de nombreuses questions, parfois intéressantes, sans parvenir à leur apporter de réponses définitives malgré les centaines de théories qu’elle a proposées. Pourquoi faut-il distinguer le crime et l’acte criminel ? Pourquoi les criminologues ne s’accordent-ils pas sur la définition du crime ? Pourquoi est-ce si difficile de compter les infractions ? Quels seraient les meilleurs moyens pour lutter contre la criminalité ? À ces questions et à d’autres, ce livre tente d’apporter des réponses. L’histoire de cette science spéciale est marquée par des querelles et beaucoup de polémiques, car étudier le crime c’est aussi aborder des questions politiques.

    Jean-Marie Renouard est administrateur de l’Association Française de Criminologie (AFC). Il a été maître de conférences à l’université de Bordeaux. Il est chercheur au Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales (CESDIP).

Table des matières

Préface
Introduction

1. Crimes et criminologies 

Définir le crime 
Définir la criminologie 

2. Expliquer le crime 

Les théories biologiques 
Les théories psychologiques et psychiatriques 
Les théories sociologiques 
Durkheim et le modèle de l’intégration 
Le modèle culturaliste 
Le modèle de la tension 
La sociologie de la déviance et la criminologie radicale 
Le modèle du choix rationnel 

3. Compter le crime 

Enregistrer la criminalité 
Interpréter les statistiques de la criminalité 

4. Répondre au crime 

La prison est-elle efficace ? 
La prévention sociale : prévention secondaire ? 
La prévention situationnelle : prévention primaire ?  

Conclusion 

 Bibliographie sélective
***

Du même auteur :

Lire l’excellent « Baigneurs et Bagnards. Tourismes et prisons dans l’île de Ré »,  Editions L’Harmattan, coll. Logiques sociales – Déviances, 2007, 252 p.    

     C'est à Saint-Martin-de-Ré, le "Saint-Tropez" de l'Atlantique, que se trouve la plus grosse centrale de France, une prison réservée aux longues peines et le principal employeur de l'île. Comment l'administration pénitentiaire a-t-elle sorti les autochtones de la misère ? Pourquoi voulaient-ils être reliés au continent par un pont ? Comment, people, campeurs et détenus cohabitent-ils, l'été, sur ce bout de terre ? Par quels tours de magie la prison disparaît-elle du décor et des discours ? Comment la presse et l'édition ont-elles construit l'image d'excellence de Ré ?


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